26-05 : Atmo Nouvelle Aquitaine recrute des nez

Objectif de la soirée organisée à Mourenx : inciter des bénévoles à reconnaître et signaler les nuisances olfactives sur le bassin de Lacq.
Le nez humain reste le meilleur détecteur en temps réel des risques de dysfonctionnement sur le bassin industriel de Lacq. Trente nouveaux bénévoles doivent être recrutés et formés pour poursuivre cette mission.

Chou, égout, œuf pourri, biscuit, urine, surimi, protège-cahier… Comment traduire les odeurs ressenties régulièrement sur le Bassin de Lacq ? Les nommer avec des molécules chimiques correspondant à la production des différentes usines ? L’enjeu est de taille. Chaque émanation peut permettre de guider rapidement vers un dysfonctionnement. Et à ce petit jeu de piste olfactif, les nez humains restent les meilleurs détecteurs en temps réel.

Pour être correctement mis au parfum, les riverains ou professionnels incommodés doivent être formés au langage des nez et en nombre suffisant pour assurer un réseau d’alerte fiable. L’observatoire de la qualité de l’air en Nouvelle-Aquitaine Atmo, en partenariat avec l’Agence régionale de santé, la Communauté de communes Lacq Orthez, la Direction régionale de l’environnement et l’association de 15 industriels regroupés au sein d’UniversLacq viennent de lancer une campagne de recrutement de nouveaux nez.


Pour participer au réseau d’alerte
Atmo cherche à élargir sa base de participants. Des bénévoles majeurs, résident sur l’une des 55 collectivités du bassin de Lacq chargés donc de mieux identifier, de comprendre et résoudre les problèmes liés aux odeurs. La formation se tiendra à partir de septembre prochain sur 32 heures, suivi de rappels au moins une fois par trimestre afin de maintenir leurs compétences olfactives.
Pour consulter l'information d'Atmo Nouvelle-Aquitaine 

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